Diversification alimentaire et nutrition des bébés

Les bébés et enfants ont des besoins très similaires aux adultes : ils ont besoin de nutriments digestes et directement assimilables.

Le lait est l’aliment principal des bébés jusqu’à 1 voir 2 ans, pendant cette période il leur apporte la majorité des nutriments essentiels. Le lait maternel est évidemment le plus adéquat pour optimiser la croissance de bébé. Dans le cas où la maman est carencée ou si le bébé est nourri au lait artificiel, je conseille une diversification alimentaire précoce (4 mois) pour que l’enfant ai un apport nutritif suffisant.

Si le bébé est allaité, je recommande une diversification entre 4 à 7 mois en fonction de son évolution.

Je ne recommande pas de donner des produits pasteurisés, stérilisés et vides comme le préconise la majorité des professionnels de santé. Ces aliments sont dépourvus de nutriments et encrassent les organismes de nos tout petits. Les produits laitiers en premiers, s’ils sont donnés pasteurisés, créent des déchets difficiles à éliminer et engendrent des troubles divers notamment au niveau de la sphère ORL (otites, sinusites, rhumes à répétition…).

Je recommande au contraire de donner des produits VIVANTS, crus, de qualité biologique, issus d’animaux de pâturages.

Les premiers aliments à donner à bébé :

  • Le bouillon d’os ou bouillon de viande/de poisson : il peut être donné directement, mélangé au lait du biberon ou servir de base pour les purées.

  • Le jaune d’oeuf cru (ou cuire l’oeuf entier 2-3 minutes puis séparer le jaune), il est mieux d’attendre le premier anniversaire pour introduire le blanc d’oeuf.

  • Les graisses saturées (beurre cru, huile de coco, huile de foie de morue, crème…) et l’huile d’olive

  • Les produits laitiers crus comme le lait cru, la crème crue, le beurre cru, ou les yaourts fermiers avec ferments lactiques. Ils peuvent être donnés dès 6 à 8 mois, les bébés allaités n’en n’ont pas réellement besoin avant 1 an mais ce sont tout de même de bons aliments à introduire au début.

  • Les purées de légumes pelés pauvres en amidon (courge, carotte, poireau, oignon, ail, chou fleur…), je conseille de les cuire directement dans du bouillon de viande jusqu’à ce qu’ils soient tendres, puis d’y ajouter de la matière grasse saturée.

  • Les purées de fruits cuits avec ajout de matière grasse saturée.

En deuxième intention, une fois que bébé est déjà habitué à ces aliments, je recommande d’introduire :

  • La viande et le poisson : choisir une viande de qualité (issue d’animaux de pâturage), de préférence des morceaux à l’os mijotés, des morceaux gélatineux, du foie, des cuisses de poulet avec os (pour les dents) et peau, ou des steaks hachés; pour le poisson choisir des petits poissons frais type maquereaux ou sardines.

  • Les fruits crus pelés et épépinés

  • Le fromage cru

  • Les légumes, en purées ou en morceaux façon DME, toujours de préférence cuits dans du bouillon de viande et avec ajout de matière grasse saturée. Je recommande d’attendre 8-9 mois avant d’introduire la pomme de terre et les légumes très amidonnés car le système digestif du bébé n’est pas prêt avant pour les digérer.

  • Du pain au levain avec du beurre cru

Introduire les nouveaux aliments un à un et observer les réactions de bébé. Les aliments les plus importants en début de diversification alimentaire sont les graisses et les aliments contenant du fer et des protéines.

À partir de 1 an, il est possible d’intégrer à l’alimentation les autres aliments plus difficiles à digérer : céréales, légumineuses, graines, légumes crus et blancs d’oeufs.

Les céréales, légumineuses et graines doivent être préparées correctement : trempées ou fermentées. De façon générale, ce sont des aliments à consommer avec modération pour les enfants comme pour les adultes, ils ne sont pas les plus adaptés à l’alimentation humaine car ils irritent la paroi intestinale et créent de l’inflammation.

La diversification alimentaire est progressive jusqu’à 1 an, les aliments se découvrent petit à petit, puis une fois que bébé a goûter à tout, les recommandations sont les mêmes que pour les adultes : protéines de qualité, graisses saturées et glucides digestes.

Les plats de bébé peuvent être salés avec du sel de mer non raffiné et avec modération. Le sel est important pour l’équilibre minéral et hydrique.

À propos du lait infantile, je ne conseille pas les préparations industrielles à base de lait déshydraté et de nutriments de synthèse. Si la maman ne souhaite/peux pas/plus allaiter, je conseille plutôt les laits crus animaux (brebis, chèvre, vache, jument) de productions fermières responsables, ou du yaourt fermenté auquel on ajoute de l’eau filtrée.

Les intolérances aux produits laitiers de vache sont souvent causées par les transformations type pasteurisation qui détruisent les nutriments et enzymes. En cas d’intolérance, essayer les laits crus ou yaourts de brebis/chèvre/jument avant de passer aux laits végétaux, peu nutritifs et non adaptés. Dans le cas où l’enfant ne supporte aucun lait animal et doit prendre du lait végétal, combler les apports par une alimentation riche en nutriments.

Renseignements et prise de rendez-vous pour une consultation de naturopathie sur ma page principale.

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